Chroniques

LA PLUME DU FAUCON

Vous trouverez ici plusieurs articles traitant principalement des tendances sociales reliées à la vie de couple. M. Leblanc est chroniqueur pour divers journaux et magazines et son style d’écriture a beaucoup fait parler de lui. Sujets chauds, saupoudrés d’humour, il aura bonne plume pour chacun des lecteurs.

CHRONIQUE
LES MÉDECINS INVITÉS À DEMANDER L’ORIENTATION SEXUELLE DE LEURS PATIENTS (publiée le 20 octobre 2017)
Les professionnels de santé anglais seront invités à demander aux patients âgés de plus de 16 ans quelle est leur orientation sexuelle. la disposition devrait entrer en vigueur à partir d'avril 2019, mais elle fait polémique.

Le National Health Service - la sécuirité sociale britannique - recommande dans une directive au corps médical de demander aux patients âgés de plus de 16 ans quelle est leur orientation sexuelle, lors d'entretiens en face-à-face.
Les patients devront choisir entre "hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, autre orientation sexuelle, incertain, non établi ou inconnu".
Ils seront autorisés à refuser de répondre, auquel cas leur réponse serait enregistrée comme "non déclaré".
L'objectif de cette collecte de données est officiellement d'éviter les inégalités de traitement dont sont parfois victimes les patients homosexuels et d'adapter des soins aux spécificités des patients gays.
"Collecter et analyser des données sur l'orientation sexuelle permet de mieux comprendre ces patients, de mieux leur répondre et d'améliorer leur accès aux services de santé", expliquent les auteurs de la directive.
Paul Martin, directeur général de la Fondation LGBT de Manchester, l'une des organisations qui a travaillé avec le NHS England sur cette disposition a déclaré qu'elle constituait "un pas extrêmement important dans la bonne direction".
Un porte-parole du groupe de défense des droits des personnes LGBT, Stonewall, a souhaité que introduire des directives similaires pour les patients trans et non-binaires.
Toutefois, des oppositions se manifestent. "Ce qui semble bon sur le papier... devient très intrusif quand on l'applique dans la vraie vie", a estimé l'ancienne secrétaire d'Etat à l'éducation, la conservatrice Nicky Morgan.
L'Association des médecins de famille estime quant à elle "potentiellement intrusif et offensant" pour les médecins de surveiller la sexualité des gens. 


Par : Reuters
Sur : fugues.com